dimanche 16 octobre 2011
The Artist, de Michel Hazanavicius (2011).
L'histoire : Hollywood 1927. George Valentin enchaîne les films et les succès. Son art de la pantomime en a fait une vedette du cinéma muet. L'arrivée des films parlants va tout boulevreser. Ne croyant pas à cette nouvelle technique, il rate le train en marche et sombre peu à peu dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante qu'il a aidée dans sa carrière, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
J'ai beaucoup aimé ce film que j'ai été voir il y a huit jours. Je craignais que le tapage médiatique qui entoure sa sortie soit un peu surfait, mais en fait, pas du tout ! C'est un film qui rend un très bel hommage au cinéma en évoquant le passage du muet au parlant, et rien que pour cela, il mérité d'être vu.
D'autres réalisateurs l'avaient fait avant, comme Stanley Donen dans Chantons sous la pluie ou Billy Wilder dans Sunset Boulevard. Michel Hazanavicius parvient à ne pas tomber dans la redite, grâce à une manière de filmer en phase avec le présent, et très maîtrisée. Il n'y a pour ainsi dire presque pas de dialogues dans The Artist, tourné en noir et blanc, mais chaque scène est une petite merveille d'émotion, d'intelligence et d'humour. Le duo d'acteurs est formidable, et les références aux films d'autrefois extrêmement bien amenées.
J'ai particulièrement apprécié les scènes oniriques, avec le portemanteau, le cauchemar de Jean Dujardin qui n'arrive pas à parler, ou encore la scène où il est ivre et où sa conscience s'adresse à lui.
A voir, vraiment !
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